Études en médecine et détresse psychologique

Des chirurgiens à l'oeuvre

De cet article tiré du quotidien La PresseLa médecine est un gouffre“, nous pouvons tirer quelques réflexions légitimes.

Performance et carrière en santé

Notamment qu’à l’image de notre société qui carbure au “faire toujours plus avec toujours moins”, étudier en médecine peut parfois correspondre à cultiver un certain élitisme qui carbure à la performance.

” Lors de l’externat, il n’est pas rare de travailler 12 heures d’affilée, voire jusqu’à 16 heures. Bien souvent, sans pouvoir manger ni même aller aux toilettes durant de longues périodes, témoignent les étudiants à qui nous avons parlé. “

Santé mentale et détresse psychologique des étudiants en médecine: une catastrophe éducative et un développement de carrière précarisé

Ces conditions malsaines sont pointées du doigts par de plus en plus d’étudiants qui dénoncent un programme aussi déshumanisant que malsain. Un programme qui semble être en totale inadéquation avec l’objectif qui est de former des futurs soignants, alors que 25 % des externes en médecine ont songé à mettre fin à leurs jours depuis le début de leur parcours, révèle un sondage obtenu par La Presse.

Cela m’a en effet paru très incohérent. N’est-ce pas que vouloir devenir médecin, à la base, doit provenir d’une intention de soigner les autres et en prendre soin ?

Cohérence et alignement aux valeurs dans le choix professionnel

« Je dis souvent que je ne voudrais jamais que ma mère se fasse traiter par un médecin qui est dans ma condition de santé quand je rentre parfois travailler », fait valoir Geneviève Peel, une étudiante en médecine, se disant concernée.

À mon humble avis, lorsque le dévouement exigé empiète lourdement sur le territoire de la santé mentale, il est plus que temps de remettre en question le système qui en constitue la base.

Source : https://www.lapresse.ca/actualites/2022-02-16/etudiants-en-detresse/la-medecine-est-un-gouffre.php

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